Les bols chantants, dits aussi bols tibétains, nous viennent des contrées himalayennes du nord de l’Inde en passant par le Bouthan, le Népal et le Tibet. Il en existe aussi dans d’autres pays asiatiques, comme le Japon où ils sont appelés « cloches ».
L’ Histoire des bols chantants reste assez mystérieuse. Certains prétendent qu’ils dateraient de la période pré-bouddhiste et qu’ils se rattacheraient à la culture animiste chamaniste Bön de l’Himalaya. D’autres disent qu’ils seraient d’abord apparus en Inde car on trouve dans le très vieux monastère de Drepung, à Lhassa, un bol chantant qui est dit avoir été utilisé comme bol à aumône par Sange Wasong, troisième incarnation de Bouddha, venu de l’Inde au Tibet environs 2400 ans avant J-C.
Au pays des neiges éternelles, le secret semble bien gardé. A la question « Existent ils réellement des bols chantants ? », la réponse sera presque toujours négative. Pourtant, il est difficile de croire que des bols constitués d’un alliage de métaux aussi complexe et pouvant émettre de tels sons, soient uniquement destinés à être des bols à offrandes. Peut être est ce leur dimension sacrée qui interdit toute personne d’en parler ? Il est vrai que leur chant possède des propriétés thérapeutiques et transporte dans de hautes sphères spirituelles … Bol-chantant-2-50.JPG * Les qualités acoustiques du bol dépendent de l’alliage utilisé. Les forgerons nomades de l’Himalaya mélangent 7 métaux correspondant aux 7 planètes et produisant chacun un son et des harmoniques qui lui sont propres. Or : Soleil Argent : Lune Mercure : Mercure Cuivre : Vénus Fer : Mars Etain : Jupiter Plomb : Saturne Ainsi, suivant sa composition, un bol chantera dans tes tonalités plus ou moins graves. Tout comme les grands cuisiniers, les forgerons nomades gardent leurs recettes secrètes.
On raconte cependant que certains ajouteraient parfois un métal supplémentaire : celui des météorites … La forme du bol joue aussi un rôle important en modelant l’influx vibratoire. bol-chantant-argent-1-70.JPG * Le pouvoir pénétrant du son dans la matière permet de ressentir sa vibration jusqu’au plus profond de l’Etre. Chaque cellule du corps peut ainsi entrer en résonance et chanter avec le bol. On parle alors d’harmonisation sonore. Elle procure une grande détente et une sensation de bien-être intérieur. Il est possible d’utiliser les bols chantants lors d’une pratique personnelle comme la méditation, mais aussi à deux pour un massage sonore (celui qui reçoit les vibrations et celui qui fait vibrer les bols), voir à plusieurs sous la forme d’un concert ou d’un exercice de groupe.
Faire chanter son bol demande un peu d’entraînement. Tout d’abord, il faut le maintenir de manière à ne pas interférer sur sa vibration :
soit sur la paume de la main bien ouverte, soit sur le bout des doigts.
Le poids et la taille du bol seront souvent déterminants quant au choix de la position. Ensuite, prendre le baton, faire tinter délicatement le bol (« pour le mettre en route ») et tourner autour du bord extérieur dans le sens des aiguilles d’une montre. La pression doit être appuyée tout en restant souple. Au début, il peut y avoir des à-coups et un chant peu prononcé. Pour y remédier, il est vivement conseiller de ne pas se décourager et de recommencer encore et encore, jusqu’à prendre le coup de main.
* Une fois que le bol ne fait qu’un avec vous, vous pouvez ajouter l’élément respiration (respiration par le ventre, bien sûr …).
Pour cela : Faites chanter le bol, inspirez profondément sa vibration, sentez la entrer pleinement en vous et à l’expire, répandez la dans tout votre être.
Observez ce qui se passe en vous, comment le son agit, soyez totalement réceptif. Puis, renouveler l’expérience autant de fois que vous le souhaitez.Si vous avez du mal à respirer par le ventre, placez votre main sur votre ventre et au moment d’inspirer, poussez votre main avec votre ventre.
Voilà, vous y êtes ! Le son du bol varie selon son environnement vibratoire. C’est ce que vous pouvez constater en faisant glisser le bol le long de vos chakras, de bas en haut et de haut en bas. Dans la même optique, écoutez l’évolution du son lorsque le bol est placé devant un chakra. Plus il chante, plus le son s’ouvre et devient pur.
Il en va de même pour votre chakra. L’un résonne avec l’autre, et inversement. C’est un merveilleux dialogue vous menant progressivement vers l’Harmonie. Les bols chantants sont de magnifiques outils à traiter avec respect.
Lorsque vous en acquérez un, c’est pour la vie. Il devient alors le compagnon idéal pour toutes vos pratiques thérapeutiques et spirituelles. * Il est difficile de trouver des bols chantants de qualité.conseils: rendez vous dans une boutique spécialisée dans l’ art tibétain.
BONNE SEMAINE à TOUS ET TOUTES.
DEMAIN , c’ est lundi 10 janvier
Nous fêterons ….. ST GUILLAUME
Histoire : Saint-Guillaume
Le clergé et les fidèles de Bourges cherchaient un saint évêque.
Ils s’adressèrent à l’évêque de Paris qui leur donna un sien cousin, chanoine de la cathédrale, Guillaume, abbé de Chaalis, abbaye située dans le nord de l’Ile de France. En fait Guillaume était aussi comte de Nevers. Il était entré dans la vie religieuse pour y faire une riche et tranquille carrière. Et puis, un jour, marqué par la grâce de Dieu, il se convertit, se fit moine à Grandmont dans la Haute-Vienne. Voulant plus d’austérités, il demanda à être admis chez les cisterciens de Pontigny en Bourgogne et fut nommé abbé de Chaalis, filiale de Pontigny.
Il fut l’évêque des pauvres, ce qui lui valut l’opposition des chanoines de Bourges qui se sentaient délaissés, et du roi Philippe-Auguste à qui il reprochait son divorce et son re-mariage. En 1199, Henri de Sully est remplacé par Guillaume, abbé de Chaalis. Homme de noble naissance, de caractère pieux, voué à l’étude et à la méditation.
Guillaume de Donjon fut davantage désigné qu’élu archevêque de Bourges le 23 novembre 1199 et il fit la traditionnelle entrée dans Bourges sans doute par la rue Porte Jaune le dimanche 13 février 1200. Il fut mis en place par l’archevêque de Bordeaux Elie de Malemort. Il était cistercien. Saintguillame1.JpgIl combattit à la demande du pape les hérétiques, et en particulier les cathares.
Innocent II mobilisa ses évêques pour les ramener dans le bon chemin, et après l’échec de ces actions
, il lança la croisade. L’archevêque de Bourges, Guillaume, fut le premier à répondre et si la maladie puis la mort ne l’avait empêché, il serait allé combattre les albigeois au côté de Simon de Monfort. Les circonstances de la mort de Guillaume de Donjon sont souvent qualifiées d’extraordinaires, tout comme les années qui vont suivre.
Il participa en 1208 aux fêtes de Noël, alors que sa santé n’était pas très bonne. Puis, quelques jours plus tard, il célébra l’épiphanie alors que la cathédrale n’était pas terminée. Ce jour là, le froid était glacial et la nef était certainement à découvert d’où un courant d’air particulièrement vif. Le prélat était, dit son biographe, nu tête, et cela n’arrangeait pas son état déjà fiévreux. En fait, ilmourut le 10 janvier 1209 et le peuple vint pleurer son archevêque dont le corps avait été placé au centre de la “cathédrale meurtrière”.
Son corps fut sans doute déposé dans la crypte, comme cela se pratiquera par la suite. Il fut le premier à avoir ce type de sépulture. Dans les jours puis les semaines qui suivirent, des miracles furent observés “par son intercession et devant son tombeau” si bien que le pape Innocent III promulgua une bulle de canonisation le 17 mai 1217, ce qui est tout à fait exceptionnel en terme de délai. Guillaume de Donjon fut un très grand prédicateur, et on venait l’écouter avec beaucoup de ferveur.
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